Ah mes chers amis, mon ordi a planté. C’est ainsi que s’est terminée la dernière année. Perdues les chansons, nickés quelques petits bouts de mon mémoire, et mon journal intime… Je suis resté caché dans mon garde-robe quelques semaines, d’où mon absence. Ce post, je vous le rédige de la bibliothèque nationale, sur du temps emprunté, comme en 1994 quand on checkait nos mails une fois tous les trois mois et que personne nous avait écrit. Me voilà donc dévolué, débranché, et je suis surpris d’être encore capable de respirer. Quelle honte tout de même, technaccro, réduit à l’esclavage par l’oeil rouge de mon ordinateur. Mais tout ça c’était en 2008, et bien peu de choses à la lumière des premiers événements de 2009. Des Palestiniens tentent d’éloigner les F-16 israéliens en agitant leurs balais vers le ciel. Aussi, maintenant que tout le monde est déprimé d’avoir trop bu de crème de menthe, on va se prendre la crise en pleine gueule, personne nulle part pour acheter quoi que ce soit. Si mes calculs sont exacts (avec le C muet s.v.p. et un chapeau sur le A), on va enregistrer un recul du pourcentage des données trimestrielles précédentes. Aussi, cette année marque le 50e anniversaire de l’année 1959. Plusieurs activités commémoratives sont prévues pour les mois à venir, notamment à Paris, Chicago et Joliette. Je sais pas ce qui va arriver. Sans mon ordinateur, je suis dépourvu de tout, déstructuré, privé du suc vital qui jusqu’ici nourrissait mon sens accru de l’anticipation et de la mesure. M’aimerez-vous encore, toujours? Puisse cette année s’inscrire dans la continuité, afin que nous poursuivions ensemble, vous et moi, main dans la main, et courageusement, cette formidable descente aux