Ces derniers jours, deux nouvelles ont attiré mon attention et j’ai souhaité vous les relayer.
La politique énergétique américaine de Paris Hilton
Le dossier de la politique énergétique américaine est très chaud. L’impact environnemental de la production énergétique américaine est trop important pour ne pas s’y intéresser. Les américains aimeraient beaucoup voir s’amenuir leur dépendance au pétrole étranger (Moyen Orient, Mer du Nord, Amérique du Sud, Canada…). Et les deux candidats à la succession de George W. Bush n’entendent pas fraterniser d’ici les prochaines élections autour de pareil sujet : chacun doit convaincre qu’il sait, en ces temps d’incertitude économique, comment s’y prendre pour assurer que les chaumières seront climatisées convenablement et que les consommateurs pourront faire boire les grosses cylindrées. Les bâtiments consomment environ 40% de toute l’énergie primaire américaine selon le USGBC et le transport presque le tiers. Un des points sensibles de la filière de l’énergie est le moratoire sur les forages pétroliers au large des côtes américaines.
Alors voilà que John McCain a comparé Barack Obama à une star comme Paris Hilton lors d’une publicité diffusé récemment pour dénigré le manque de substance du candidat démocrate. C’était sans compter sur les moyens financiers de l’héritière Hilton qui a décidé de se payer la tête du « vieil homme avec les cheveux blancs qui vient d’une autre époque » et de s’inviter dans la campagne présidentielle en diffusant une publicité nationale où on la voit en maillot sur le bord d’une piscine énoncer sa version de ce que devrait être la politique énergétique américaine au cours des prochaines années. Un conseiller a réussi a rendre Paris quasi-crédible en lui faisant dire qu’il faudrait lever le moratoire sur les forages pétroliers en eau profonde à court terme, tout en investissant massivement dans les technologies propres jusqu’à ce que celles-ci prennent le relais. Ce qui, pour certains, ne semble pas si fou…
Pour les curieux :
Maison révolutionnaire italienne
Je pourrais écrire un essai entier pour parler de cette maison solaire rotative, qui pivote sur un axe pour suivre la course du soleil. Monumental défi d’architecture et d’ingénierie qui donne des idées de grandeur, cette maison de Vérone en Italie est l’oeuvre de Angelo Invernizzi. La maison en forme de « L » d’environ 1 500 tonnes peut faire le tour d’elle-même en un peu plus de neuf heures. Deux petits moteurs totalisant 3 chevaux-vapeurs font rouler la maison sur roues sur trois rails circulaires intégrés au jardin.
La Villa Girasole (Villa Tournesol) est une véritable maison à voyager avec le temps. Essayez par exemple de visualiser que les ombres dans la maison ne bougent pas avec la course du jour : de quoi donner un certain vertige architectural remettant en cause le principe même des racines de la sédentarité, des fondations sur lesquelles reposes chacun de bâtiment de nos villes. Pour plus d’information et de visuel, vous pouvez consulter cette page du site de Treehugger, le treizième blogue le plus puissant au monde selon The Guardian : http://www.treehugger.com/files/2008/08/1935-house-follows-sun.php
J’avoue, je suis coupable d’avoir délaissé mon blogue. Mais ce fut principalement pour une bonne cause : organiser l’événement anniversaire du Panoptique. Je vous reviens bientôt…