wackapedia

J’ai dit dans un post précédent (Prophète de malheur) que lorsque les Américains se forcent, il faut faire confiance. Or cette confiance est fragile, et si elle met du temps à s’installer, elle fout le camp aux premiers signes d’adversité. C’est précisément ce qui m’est arrivé cette semaine. Je vous invite, lecteurs que je devine nombreux et fidèles, à vous traîner jusque sur le site suivant: www.conservapedia.com.

Cette brillante initiative est le fruit du travail d’un professeur américain d’histoire mondiale et de ses élèves du secondaire. À la base de cet ignoble amoncellement de sécrétions réactionnaires, la conviction du parti pris antiaméricain et antichrétien de Wikipedia. Doux Jésus! Ainsi donc, un brave professeur enseignant l’histoire -du monde, dus-je le rappeler- reproche à un projet s’affichant ouvertement international(iste) de manquer de vigueur dans sa défense des valeurs américano-chrétiennes. Pire, de s’y attaquer. Qu’un sombre idiot issu des tréfonds de l’Amérique parvienne à de telles conclusions, y’a pas de quoi fouetter un chaton. Par contre, qu’il entraîne à sa suite une horde d’adolescents sensée se préparer à entrer dans le monde, là, non seulement on le fouette le chaton, mais on le crucifie aussi. Je réitère mon invitation, et vous enjoints d’aller vite sur le site admirer le chef-d’oeuvre d’impartialité et d’objectivité qu’y ont concocté le berger paranoïde et son troupeau d’écervelés à venir. Vous y trouverez, et partagerez peut-être, la raison du départ précipité de la confiance que j’avais placée dans le vent de renouveau incarné par Obama.

J’ai placé en lien un court reportage sur le projet Conservapedia.

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