Il est sorti Sex and the city? Oui? Bon, alors, est-ce qu’on peut arrêter d’en parler? Non? On veut encore consulter l’exhaustif dossier consacré au film sur Cyberpresse? On veut encore penser à la formidable scène où une des quatre pense à des souliers en se faisant sodomiser? Ou quand l’autre se magasine des dildos, martini à la main? Acheter, baiser, en parler, racheter, rebaiser, consommer… Consommé de vaches folles. Est-ce que j’ai le droit de sacrer sur mon blogue? Parce qu’osti de tabarnak, c’est pas l’envie qui manque. C’est quoi le bordel autour de Sex and the city? On regardait ça au Québec -que dis-je, à Montréal-, du temps que ça passait à la télé? C’est comme observer un trou noir, sauf que ça sert à rien. À rien? Peut-être quand même une certaine valeur sociologique? Que tant de gens s’intéressent à une pub de linge qui parle de cul et qui dure deux heures et demi, je veux dire, y’a peut-être quelque chose là qui vaut la peine qu’on s’y attarde. Quelque chose comme la fin de l’histoire, le triomphe du vide? Suivons cette jolie bande d’aliénées mentales dans leur exploration des moindres recoins de la post-modernité occidentale. Regardons-les vivoter délirantes dans un univers où l’image vaut mille mots, ce qui tombe quand même bien puisque plus personne ne connait mille mots. On est tombé dans la toile de Warhol, celle avec la grosse canne de consommé de vaches folles.