Mea Culpa, mensonge et traversée du désert…

Voilà près de cinq mois que je délaisse ce blogue. La cause en est simple, je viens de faire la traversée du désert sur deux sujets de lectures qui ont durablement endommagé ma matière grise. Bien que fort intéressant pour ma future « carrière », lire sur la Révolution Industrielle anglaise ainsi que sur la formation des classes ouvrières est un exercice qui relève plus d’une torture digne d’un inquisiteur espagnol que d’une promenade dans le parc, pour utiliser ici une traduction libre de nos amis anglais. Enfin, j’y suis arrivé, le désert est maintenant derrière moi. Comme je ne souhaitais absolument pas vous faire partager ces lectures, trouvant l’exercice déjà difficile pour moi, j’ai usé de mon droit de veto personnel et souverain pour ne pas publier sur ce blogue. Avant de continuer mon périple de lecture en votre compagnie et vous faire découvrir des points de vue stimulants et originaux, je me suis laissé prendre par une lecture légère. En fait, comparativement à l’histoire économique et les débats sur la position de E.P. Thompson, Eric Hobsbawm et leurs opposant H.R. Hartwell et compagnie, cette lecture est un nuage de lait. Veuillez pardonner aussi, chers lecteurs, cette ouverture sur ma psyché, si personnelle et si drue, alors que je voulais simplement utiliser le médium du blogue pour partager des petits bijoux de littérature et de recherche historique. Mais comme dit le dicton: « une fois n’est pas coutume »…

Je vous laisse donc, pour le moment du moins, sur cet extrait du petit roman de Frédéric Beigbeder, L’amour dure trois ans, où l’auteur émet un commentaire aussi gratuit que cynique, mais qui m’a vraiment fait sourire: « Les contes de fées n’existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c’est pourquoi tout le monde ment. » Je trouvais fascinant de lire ceci alors que son protagoniste, qui est souvent une réflexion de lui-même, a 30 ans, sensiblement mon âge donc, et que ses constats sur la vie, l’amour et la vérité sont totalement opposées aux miennes. Et vous, est-ce que ça évoque quelque chose ce type d’affirmation sur notre perception de la réalité, de la vérité et du mensonge ?

Tiré de Frédéric Beigbeder, L’amour dure trois ans, Paris, Gallimard, 1997,194 p.

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