Je suis dans le circuit des pétitions. Chaque mois, dans mes mails, on me demande de demander à un gouvernement que je suis même pas sûr qu’il existe encore la libération de Mumbaï S’Kotchtape, détenu illégalement depuis que la messagerie électronique existe. Je sais pas, j’ai l’impression que s’ils l’ont pas encore liberé après que la terre ait signé deux fois la pétition, peut-être il a fait quelque chose de mal. Mais c’est pas bien de se moquer des injustices. Moi, quand j’ai perdu mes clés, seulement quatre personnes ont signé la pétition que j’avais e-mallée à tout le monde.
Mais bon, des fois je les signe, de bon coeur. Pour la réforme du mode de scrutin, ou pour abattre Brigitte Bardot par exemple. Cette semaine j’en ai recu une qui vaut d’être véhiculée. Le gros sans-dessein à Harper, si j’en crois la ennepédiste qui vit parmi les ours polaires et qui semble être à l’origine de la pétition, s’apprête à passer une loi visant à s’assurer que « Les bourses d’études accordées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada cibleront les diplômes liés aux affaires. » nikiashton.ndp.ca/crsh
Hmmm, je connais des anthropologues travaillant sur les pratiques vestimentaires du clergé joliettain au 18 siècle qui ont pas fini de manger leur bas avec pas de sel. Il me fâche ce gros innocent-là. S’attaquer à la quête de connaissance, à la recherche, aussi futiles peuvent-elles paraître, c’est l’étape juste avant de marier sa cousine. Y connait rien, rien que Jésus en forme de biscuit soda, pis y veut que tout le monde soit comme lui, à moins que ça fasse grossir la pile de bacon dans shed en arrière de chez eux.
« Liés aux affaires »… Je vais aller me chercher une bourse de recherche pour prouver que deux cinq piasses c’est mieux qu’un dix. Mes deux cousines vont me faire des lettres de référence.
Allez donc signer la pétition.