Contes de Noël

Je n’aime pas écrire sur des livres introuvables, ça fait prétentieux et puis, si je vous donne le goût de le lire, ça vous décourage de revenir ici puisque vous ne trouverez sans doute pas ledit livre.

Par contre, je ne m’interdis pas de vous parler de mon expérience en lisant un livre, disons en l’occurrence Contes de Noël, recueil de nouvelles (Méréal 1996 – un exemplaire usagé disponible sur amazon.fr).

Ce qu’il y a de particulier avec ce livre, c’est que j’en ignorais l’existence. Que j’ignore l’existence d’un livre n’a rien d’étonnant en soi, mais lorsque l’auteur n’est nul autre que Philippe Djian, là ça tient du mystère. Je l’ai reçu en cadeau pour Noël. Ma compagne est devenue experte dans la recherche de livres rares et a complété ma collection des œuvres de Djian avec ce recueil. Elle m’avait déjà trouvé d’autres de ses œuvres épuisées ou rarissimes et voilà qu’elle a réussi l’impossible, me faire découvrir une œuvre dont j’ignorais l’existence.

Très de flagornerie partisane, revenons à l’essentiel : Contes de Noël.

Cette œuvre, bien inégale, comprend cinq nouvelles ou contes. Deux de Djian (dont une qui est en fait une anecdote pas du tout de Noël déjà mentionnée lors de ses entretiens avec Jean-Louis Ezine) et trois d’auteur qui m’étaient inconnus et qui n’ont pas passé le test de la première lecture (dont un auteur que je n’approcherais pas avec un bâton de trois mètres – dix pieds).

J’ai été charmé par la première, de la main de mon auteur préféré, dégoûté par la seconde, écrite dans un souci d’obscurantisme littéraire et usant de calambours douteux, amusé par la troisième, déçu par la quatrième et finalement, émerveillé par la dernière nouvelle, toujours de la main de Djian, qui en fait, je le rappelle n’avait rien d’une nouvelle, d’un conte ou même de Noël.

En six pages, Djian m’a fait pleurer. Six pages.

J’ai trouvé que ça méritait une mention.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *