Les sales petits cons (réponse à Zwingli)

Evidemment, mon cher Zwingli, rien de tout ça n’est à sens unique. Au contraire, ça relève du dialogue le racisme, en quelque sorte. Dans le cadre colonial, et post-colonial et néo-colonial, le racisme intrinsèque de l’occupant appelle une réponse, une réaction au moins, qui se décline en plusieurs teintes. Fanon, Césaire et Memmi l’ont bien vu, et montrés comment sont colonisées jusqu’aux plus intimes recoins de la psyché humaine, de part et d’autre de la fracture coloniale. Rapports à la différence, oui, rapports de pouvoir aussi. C’est ça que j’ai voulu dire, à quel point le racisme est dans nos fibres, que c’est pas une idée, une attitude, un choix. Ça nous rends difficilement décrottables. Oui, le dialogue, c’est un peu aussi tout ce que je vois, sans amenuiser les différences, qui sont la richesse du monde, ça nous rapprochent nécessairement.

Une réponse sur “Les sales petits cons (réponse à Zwingli)”

  1. Bon point pour les rapports de pouvoir, je suis très d’accord. Je ne suis pas d’accord cependant pour dire que le racisme est dans nos fibres. Pour moi, le racisme, c’est une attitude, même si elle est parfois inconsciente. J’ai souvent été raciste, et ont a aussi souvent été raciste à mon égard…

    Pas de rapports coloniaux ici pourtant. Mieux encore, j’ai déjà vu du racisme de la part d’un type envers un autre de la même race que la sienne. Troublant. C’est à croire que plus qu’un simple rapport à l’Autre, ça relève presque de l’autodestruction… Globalement, c’est un peu ça, je crois.

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