Et merde. On dirait que je prends ma plume seulement lorsqu’il y a une nouvelle triste. Je dois vous avouer en toute franchise que Lhasa me laissait froid, mais la jeunesse et cette saloperie de maladie m’ont malgré tout touché.
Puis Mano Solo, qui a partagé tellement de nuits blanches avec moi, que j’ai cité maintes et maintes fois, qui m’a aidé à passer au travers de l’adolescence pour entrer dans l’âge adulte. Lui qui m’a porté, fait pleurer, fait aimer… un autre parti trop jeune.
Et là, Éric Rohmer. Lui, au moins, il a vécu. On ne vit jamais assez et Dieu sait qu’il a su occuper sa vie pour agrémenter la nôtre, mais c’est moche tout de même. C’est quoi cette année? Nous n’en sommes pas à la moitié du premier mois et déjà j’ai l’impression qu’une grande part de moi s’en va séjourner sous terre.
C’est ça l’hibernation?
Et moi qui hésite depuis deux semaines à vous faire ma critique du dernier Bashung, son album live posthume, sous prétexte que je n’aime pas mon titre…
… voix d’outre-tombe.