Impacts socioculturels des médias numériques

Alors que l’implantation toujours plus grande des médias numériques bouleverse les façons de communiquer, de socialiser, voire d’appréhender la culture, il demeure difficile de mesurer l’impact profond de ces mutations. Assistons-nous à une prolifération de gadgets ou, encore, à une évolution culturelle de l’importance de celle engendrée par l’émergence de l’imprimerie? Aborder ces phénomènes dans un continuum historique permet sans doute de mieux les contextualiser et d’en définir la teneur1.


David Joyce , 2006
Certains droits réservés.

Cet article fait suite à un compte-rendu de lecture portant sur l’ouvrage Digital History2, qui traite de l’utilisation des médias numériques pour la publication de travaux historiques, voire de sciences humaines et sociales. Certaines problématiques qui furent alors évoquées seront ici reprises plus en détails.

Quelles modifications induisent ces nouvelles formes médiatiques dans l’écriture, la diffusion et l’appréhension d’un texte? Quel est ou sera l’impact de ce nouveau contrat de lecture? Plus largement, quel sera l’impact des nouvelles possibilités de production et de diffusion offertes par l’ordinateur et Internet sur la culture et la société dans leur ensemble?

La présente réflexion ne prétend pas répondre de façon définitive à ces problématiques d’une ampleur encore sous-estimée et sous-étudiée. Les pistes de lecture proposées ici permettront cependant de s’en faire un portrait compréhensif et critique.

Texte et lectures

Il est commun de faire remonter l’histoire des civilisations à l’apparition des premières formes d’écriture. La mise en forme d’un texte se distingue donc de la simple parole: d’un côté, le texte conditionne l’énonciation du sens et de la connaissance; de l’autre, il permet d’en garder la trace. Selon Bertrand Gervais,

[…] un texte est un être de langage fixé sur un support et mis en situation. Un être de langage désigne un ensemble d’énoncés qui vient mettre en forme un contenu. La mise en situation renvoie, pour sa part, au fait qu’un texte n’existe que dans sa relation à un lecteur, qu’intégré par conséquent à une situation de lecture, une situation déterminée par un contexte s’actualisant en diverses pratiques de lecture3.

D’un point de vue historique, il serait également pertinent d’ajouter que le texte est fixé sur un support reposant sur une certaine technologie et que «l’objet» qui en résulte en conditionne l’appréhension. Plus encore, cette même technologie influe également sur la diffusion du texte, ce qui en modifie également l’approche.

Les travaux de l’historien Roger Chartier sont à cet égard évocateurs, qui nous rappellent qu’en Occident, le texte écrit est passé d’une forme manuscrite sur support papyrus (et même avant sur tablette) à un support de type codex (le livre relié), puis à une forme imprimée sur support codex et, finalement, à une forme imprimée sur support numérique (l’écran), donc dématérialisée4.

De même, à chacune de ces formes textuelles ont correspondu des contrats de lecture particuliers, allant de la lecture à voix haute à la lecture personnelle, puis à une lecture relevant davantage de la navigation, souvent nerveuse dans le cas des hypertextes, profitant des possibilités offertes par les médias numériques (multimédia, liens transversaux).

Chacune de ces lectures permit une appréhension différente du texte, dont la logique interne est utilisée par un lecteur aux motivations en évolution. Le cas de l’hypertextualité introduit cependant une transformation majeure en ce qu’elle fragmente la linéarité du récit, donc également la structuration de son sens. La logique afférente n’est plus déductive, mais plutôt associative.

Il serait pourtant tendancieux de ne considérer que l’aspect technologique comme vecteur d’évolution des contrats de lecture et d’évacuer ainsi l’ancrage social du texte. Plusieurs travaux de sociologie du langage, notamment ceux de Pierre Bourdieu, démontrent clairement que l’autorité accordée à un texte, et plus largement à tout acte de discours, relève non seulement des qualités propres du texte (c’est le parcours de l’herméneutique), mais aussi de l’ancrage social de son émetteur, qu’il soit institution ou acteur, et de l’autorité qui lui est reconnue5.

À cet égard, l’émergence des médias numériques, et plus particulièrement d’Internet, aura induit une importante brèche dans ce principe, permettant maintenant à n’importe qui de rendre n’importe quel texte ou discours disponible à l’ensemble de la planète, sapant de la sorte l’autorité traditionnellement reconnue au processus d’édition.

Deux processus majeurs sont donc ici à l’œuvre. Le premier concerne une modification profonde de la structuration et de l’appréhension du texte, donc aussi de la connaissance dont il est le vecteur de transmission (ce qui est d’autant plus vrai dans nos sociétés fortement axées sur l’écrit). Le second processus touche quant à lui à l’éclatement exponentiel des possibilités de diffusion, qui remet en cause les principes d’autorité et de véridicité pourtant fondamentaux dans la construction du savoir telle qu’envisagée traditionnellement.

Si ces mutations ont un impact certain sur le savoir, et particulièrement le savoir académique6, elles touchent également, et plus largement encore, à la culture et au principe de tradition qui la sous-tend.

La culture en question

La culture pourrait être définie sommairement comme étant constituée d’un ensemble de représentations partagées conditionnant, à la manière d’un filtre, le rapport au monde d’un individu ou d’une communauté. La culture est certes un construit, mais un construit qui est avant tout transmis. Le rôle de la tradition y est prépondérant, bien qu’elle laisse à d’autres modes de construction et de production culturelles l’espace nécessaire pour se former.

Si l’anthropologie et l’histoire culturelle ont souvent évoqué la dichotomie entre la culture d’élite (ou savante) et la culture populaire, il ne fait aucun doute que la culture dominante du dernier siècle aura d’abord été de masse et essentiellement tournée vers le divertissement.

La culture d’élite et la culture populaire se sont formées au cours des siècles, de rejets en dialogues et interpénétrations réciproques, et composaient de la sorte un ensemble de représentations permettant à l’individu de se situer dans un certain continuum (disons une communauté). À l’inverse, la culture de masse, dont l’avatar actuel est sans contredit la culture de consommation, ne se rattache à aucune tradition ou représentation partagée particulière, ce qui la rend hautement manipulable en fonction des intérêts de divers pouvoirs (politiques, marchands). Elle aura sans doute été un pas de plus, et non des moindres, dans le processus de distanciation face à la tradition des sociétés occidentales modernes.

Ce triomphe relatif est-il cependant suffisant pour justifier la position énoncée ici par Bertrand Gervais et déjà évoquée par plusieurs tenants du postmodernisme, à savoir que:

Les rapports culturels et identitaires sont en train de passer d’une logique de la tradition à une logique de la traduction. Ils passent, en fait, de rapports d’identité articulés en fonction d’un centre, qui assure permanence et rayonnement, à des rapports déployés cette fois en fonction d’une périphérie et des échanges entre les cultures7

Pour bien comprendre la teneur de cette évolution et de l’interrogation évoquée ci-dessus, il importe de faire un retour historique sur l’évolution des différentes technologies médiatiques, ainsi que leur utilisation – notamment comme médiateurs et vecteurs culturels – au XXe siècle.

Le siècle des médias

L’émergence des technologies permettant l’enregistrement, la représentation et la diffusion mécanique du son et de l’image prit place au XIXe siècle avec l’apparition de la photographie, du phonogramme et, finalement, du cinéma. La mécanisation de l’imprimerie allait quant à elle, au tournant du siècle, permettre l’essor d’une presse quotidienne à grand tirage rejoignant un public aux proportions inédites.

À ce premier média de masse, qui intégra bientôt la photographie, s’ajoutèrent le télégraphe puis le téléphone qui révolutionnèrent la communication entre particuliers, ainsi que la radio qui termina l’édification de ce qu’il convient de nommer la société de masse. Désormais, tant les pouvoirs politiques qu’économiques disposaient de leviers de diffusion permettant de rejoindre directement une part très importante de la population.

Les totalitarismes (et également, quoique dans une moindre mesure, les démocraties libérales) profitèrent à cet égard grandement des médias de masse à des fins de propagande et de contrôle. Les compagnies y virent quant à elles de puissants moteurs de publicité, alors que des œuvres culturelles de nature et de qualité variables y faisaient également leur nid, parfois grâce aux sociétés d’État (par exemple la SRC ou l’ONF) elles-mêmes rarement exemptes de parti pris.

Cette nouvelle donne induisit deux changements culturels d’importance. Premièrement, la publication de journaux quotidiens mena à l’apparition d’une lecture davantage superficielle que la lecture traditionnelle, l’information devenant elle-même rapidement périmée et jetable, centrée sur l’événement et le factuel plutôt que sur la réflexion critique d’enjeux de fond. Deuxièmement, la possibilité d’enregistrer la musique ne rendit plus nécessaire la production par les particuliers de celle-ci, souvent complètement délaissée au profit de professionnels. De producteurs culturels à petite échelle qu’ils étaient, les individus allaient bientôt devenir des consommateurs passifs.

Ce dernier mouvement s’installa encore plus pesamment avec l’arrivée de la télévision, dans les années 1950, qui instaura un modèle de production (et aussi de rentabilité) centré sur la production de hits et auquel allait bientôt souscrire toute l’industrie du divertissement (en proportion toujours croissante au sein des différents médias)8.

La culture de consommation était née, supportée par l’instauration du compromis fordiste de l’après-guerre (forts salaires stimulant une économie centrée sur la consommation de produits et services), au gré d’une croissance économique qui ne s’essouffla qu’au premier choc pétrolier, dans les années 1970.

Les années 1960 allaient cependant voir apparaître une première brèche à ce mode de production culturel hégémonique avec l’émergence des premières technologies d’enregistrement analogique accessibles aux particuliers, telles la vidéo et les enregistreuses. Le mouvement punk (et celui des garage bands) est, à cet égard, emblématique d’un groupe (les jeunes contestataires) reprenant à son compte les outils technologiques (l’enregistrement analogique sur cassette) pour produire et diffuser des œuvres à son image.

Une seconde brèche vit le jour durant les années 1980 avec l’apparition des premiers ordinateurs personnels, qui rapidement offrirent la possibilité de se transformer en véritables stations multimédias. Plus que jamais, les moyens technologiques de production d’œuvres de différents types étaient à la portée de tous.

Durant les années 1990, on vit apparaître l’accès grand public à Internet, les navigateurs permettant alors une approche graphique du réseau.Subitement, tous pouvaient, moyennant quelques connaissances techniques de base, diffuser de l’information à l’échelle planétaire. Aux sites de recherche scientifique se sont donc joints les sites amateurs, alors que nombre d’entreprises se lancèrent dans l’économie virtuelle sans trop savoir ce qu’il en était – ce qui mena à la constitution puis à l’éclatement d’une bulle spéculative reliée aux technologies de l’information et des communications (TIC).

Regard contemporain: explosion et remodelage du contenu

Encore aujourd’hui, il est quelque peu malaisé de bien mesurer l’ampleur des bouleversements induits par l’émergence récente des technologies numériques, puisque ceux-ci se manifestent à plusieurs niveaux. De plus, le Web a connu une évolution importante depuis le début des années 2000, ce que d’aucuns nomment le Web 2.0, un terme galvaudé référant aux sites participatifs, aux communautés en ligne, aux réseaux sociaux, aux blogues, etc.

Au niveau proprement culturel, l’émergence de sites participatifs et de réseautage profita d’abord aux artistes (MySpace pour les musiciens, Flickr pour les photographes), qui purent diffuser leurs oeuvres à grande échelle. Plusieurs individus délaissés par les canaux de production et de diffusion traditionnels pouvaient dès lors faire connaître leur travail, ce qui eut pour effet de démultiplier l’offre de produits culturels.

Cette évolution n’échappa évidemment pas au monde des affaires qui, dans son ensemble, peine cependant à s’y adapter alors que certains joueurs y arrivent extrêmement bien. Ceux-ci tablent notamment sur l’énorme capacité dont nous disposons de stocker du contenu numérique, donc sur son agrégation, mais également sur de nouveaux modes de liaison de ce contenu, à savoir la folksonomie et la recommandation.

La folksonomie se distingue de la taxonomie en ce que le qualificatif collé à un contenu particulier n’est pas tant descriptif que subjectif. Les tags sont donc ces descripteurs apposés par le créateur pour décrire le contenu et permettant de lier plusieurs contenus similaires en fonction des intérêts des individus. Amazon et Youtube sont d’excellents exemples d’agrégateurs utilisant la folksonomie pour lier différents contenus.

À ce premier mode de liaison vient s’ajouter celui de la recommandation par les pairs, qui s’effectue de différentes façons. Alors que plusieurs agrégateurs permettent l’ajout de commentaires, les blogues constituent un espace public alternatif énorme où les producteurs de contenus se regroupent par intérêts communs. Les réseaux sociaux en ligne, comme Facebook, constituent également un espace d’un type nouveau permettant l’échange d’information et la promotion en dehors des circuits publicitaires traditionnels.

À cet égard, les réseaux sociaux constituent une problématique énorme en soi; il n’est donc pas de notre propos de l’étudier en profondeur. Ils constituent cependant un phénomène de masse dont il importe d’étudier l’impact.

Mise en perspective

Alors qu’on parle énormément de la reformulation du lien social à travers ces réseaux virtuels, de l’atomisation du sujet social ainsi que de l’éclatement des rapports sociaux, il appert malgré tout que

non seulement les technologies virtuelles sont impuissantes à produire à elles seules du lien social ni même les conditions nécessaires à son épanouissement, mais l’efficacité qu’on leur attribue dans ce domaine dépend presque entièrement de la préexistence de celui-ci. […] La réalité ambiguë qu’elles [les technologies virtuelles] produisent constitue par contre la toile sur le fond de laquelle l’expérience sociale se détache peu à peu comme le véritable point d’ancrage de notre expérience du réel, le « milieu » au sein duquel se développent de nouvelles sensibilités au temps et à autrui9

Cette mise en perspective sociologique devrait inspirer une certaine retenue dans l’approche des mutations culturelles induites par les médias numériques. Au total, ceux-ci ne sont que des vecteurs qui influencent la façon dont le contenu est énoncé et diffusé, mais qui ne constituent en aucun cas de nouveaux codes qui discréditent ou remplacent les anciens.

En fait, il apparaît plutôt qu’un énorme travail d’arrimage de la tradition à ces nouvelles formes médiatiques reste à faire afin que la culture – au sens large – puisse se les approprier et proposer des œuvres véritablement novatrices, tant au plan scientifique qu’artistique. Pour faire un parallèle, disons que la production culturelle numérique en est encore, pour une large part, à ce qu’était le cinéma au tout début du XXe siècle, c’est-à-dire dans une période foraine.

L’urgence d’une appropriation raisonnée et critique des médias numériques se fait donc de plus en plus sentir, à mesure qu’émergent des générations pour lesquelles ils constituent le principal vecteur culturel. S’il est vrai que le numérique induit de nouvelles approches dans la production culturelle, il importe également de s’assurer que les acquis des modes de production précédents persistent et soient retransmis. Si la logique associative permet des rapprochements inédits, il reste que la logique linéaire est nécessaire à l’énonciation du sens critique, qui est un acquis dont il serait dangereux de se départir.

Ainsi, malgré la présence de plus en plus grande de l’industrie du divertissement sur Internet, la vitalité du Web participatif offre un exemple positif de démocratisation de la production culturelle. L’optique communautaire et indépendante du mouvement du logiciel libre constitue également un pôle de développement dynamique et rassurant face à l’hégémonie de grandes corporations comme Microsoft. Bien qu’évidemment minoritaire, ce mouvement propose la libre circulation des idées et du savoir, la participation de tous à leur élaboration et permet de contourner les circuits commerciaux et légaux traditionnels10.

L’immensité et l’hétérogénéité du monde numérique offre sans contredit, en regard des médias traditionnels, un espace de parole et de diffusion de contenu beaucoup plus libre. Mais comme pour toute liberté, elle n’est aucunement inviolable et il importe d’en faire un usage raisonné et constructif afin de veiller à sa sauvegarde. Démocratie participative, diffusion gratuite d’œuvres d’art, espaces de débats citoyens, publications alternatives et indépendantes, plateformes éducatives et bibliothèques ouvertes à tous, les avenues sont multiples et à la portée de chacun; elles seront à la hauteur de nos préoccupations.

Notes (cliquez sur la référence pour revenir au texte)

1. Les réflexions qui suivent doivent beaucoup, notamment la seconde partie, à René Barsalo et à la conférence qu’il dispense périodiquement à la Société des arts technologiques (SAT) sur les mutations technologiques.
2. COHEN, Daniel J. et Roy ROSENZEIG, Digital History. A Guide to Gathering, Preserving, and Presenting the Past on the Web, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 2006. Cet article a été publié dans Le Panoptique, édition de novembre 2007.
3. GERVAIS, Bertrand, «Naviguer entre le texte et l’écran. Penser la lecture à l’ère de l’hypertextualité», dans SALAÜN, Jean-Michel et Christian VANDENDORPE, dir., Les défis de la publication sur le Web: hyperlectures, cybertextes et méta-éditions, Villeurbanne, Presses de l’ENSSIB, 2004, p. 55.
4. CHARTIER, Roger, «Lecteurs et lectures à l’âge de la textualité électronique», colloque en ligne Text-e, . Consulté le 21 janvier 2008. Pour une analyse plus approfondie du phénomène mais centrée sur la période moderne, voir également CHARTIER, Roger, Culture écrite et société: l’ordre des livres, Paris, Albin Michel, 1996 et, plus récemment, CHARTIER, Roger, Inscrire et effacer: culture écrite et littérature (XIe-XVIIIe siècles), Paris, Gallimard, Seuil, 2005.
5. Cf. BOURDIEU, Pierre, Langage et pouvoir symbolique, Paris, Seuil, 2001 (1982).
6. Ce dernier reste d’ailleurs particulièrement indifférent à ces bouleversements, appuyé qu’il est sur une institution forte, l’école, pourtant confrontée à ces réalités par les nouvelles générations qui y font leur entrée et qui ont grandi au sein de ces changements de paradigmes. Prenons, à titre d’exemple, l’utilisation omniprésente que les jeunes font de la téléphonie cellulaire. Un autre cas est celui de l’encyclopédie participative Wikipédia qui, boudée par les chercheurs, constitue cependant un point de référence pour les nouvelles cohortes d’étudiants.
7. GERVAIS, Bertrand, op. cit., p. 57.
8. Cf. ANDERSON, Chris, The Long Tail. Why the Future of Business is Selling Less of More, New York, Hyperion, 2006, p. 27-57.
9. DUBEY, Gérard, Le lien social à l’ère du virtuel, Paris, Presses Universitaires de France, 2001, p. 190-191.
10. Voir à cet égard les droits d’auteurs libres de Creative Commons, <http://creativecommons.org> et, aussi, le projet GNU (à la base des systèmes d’exploitation libres comme Linux), <http://www.gnu.org/home.fr.html>, et la Fondation du logiciel libre, <http://www.fsf.org>.

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