La nation organique: Maurras, Barrès et Groulx – Partie 2

La peur et l’insécurité sont les mamelles où s’abreuvent nos instincts les plus obscurs. Elles sont aussi le moteur d’une quête de repères transcendant ceux généralement fournis par l’État et la société. Ainsi, après le 11 septembre 2001, on a vu être réactivés aux États-Unis les vieux mythes fondateurs de la nation qui, depuis, sont autant d’outils à une constante surenchère identitaire. Dans le premier volet de cet article (août 2008), nous avons montré comment, dans la première moitié du siècle dernier, de profondes incertitudes vis-à-vis du présent de l’avenir avaient, en France et au Québec, stimulé chez certains intellectuels une refonte des critères fondant l’identité nationale. Dans cette deuxième partie, nous nous proposons d’explorer la nature des idées développées à cette occasion.

Glass cells
Selena N. B. H., Glass cells, 2008
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Nous avions évoqué, dans la première partie de cet article, l’existence d’un modèle de conception de la nation opposé à celui issus des Lumières, axé autour de critères essentiellement juridiques et civiques. Fruit de la pensée du philosophe allemand Herder (1744-1803), cette idée de la nation tend à considérer cette dernière comme un organisme vivant, au sein duquel l’individu ne représente qu’une cellule, l’infime partie d’un tout possédant sa propre dynamique. C’est ainsi qu’il faut comprendre la citation placée en exergue. Selon cette conception, les traits particuliers de l’individu tendent à s’effacer au profit du caractère national spécifique, le Volksgeist. Bien qu’il s’agisse avant tout d’une réaction à l’universalisme des Lumières, il semble qu’elle ait aussi «contribué au développement des nationalismes les plus fermés.(1)»

L’organicisme: la nation en tant qu’être vivant

Cette conception de la nation se retrouve tout autant chez Maurras, Barrès que Groulx, à différents degrés. Pour le premier, fondateur de l’Action française au plus fort de l’Affaire Dreyfus et ardent royaliste, la France «historique», celle des rois, était l’incarnation vivante de l’«ordre naturel des choses(2)» auquel l’individu, enserré dans une structure hiérarchique étanche où trône le roi, symbole et incarnation de la nation dans son ensemble, devait se soumettre. La question de la nécessaire hiérarchisation de la société, pour Maurras, récupère également les thèses organicistes dans la mesure où, pour reprendre l’heureuse formule de Noberto Bobbio, «il est difficile d’imaginer un organisme où les membres commanderaient et non la tête.(3)» De plus, la France possède sa propre identité, son Volksgeist, fruit d’une histoire multiséculaire, si bien que Maurras affirme, à l’instar d’Auguste Comte, «que les vivants sont de plus en plus gouvernés par les morts.(4)» Ainsi, dans la pensée de Maurras, la nation prend une teinte organique dans la mesure où elle est soumise à un ordre qu’il ne lui est pas possible de modifier et qui s’apparente fortement à celui en vigueur dans le règne animal. L’individu, dans cette structure statique, n’a de valeur qu’en tant que partie du tout national et véhicule de l’héritage historique.

Si, pour Maurras, l’aspect organiciste de son nationalisme demeure relativement secondaire, il en va tout autrement de Barrès. En effet, pour l’auteur de La terre et les morts, l’individu trouve sa fonction au sein de la nation dans «l’acceptation d’un déterminisme(5)». Selon lui, nos pensées «traduisent de très anciennes dispositions physiologiques […] et se retrouvent chez tous les êtres assiégés par les mêmes images.(6)» Dans ce contexte, l’individu se trouve absorbé par un tout plus grand, la nation et la race, qui possèdent toutes les caractéristiques d’un organisme vivant, capable de se pérenniser à travers les générations. Aux yeux de Barrès, la France possède un caractère qui lui est propre et dont les origines se perdent dans la nuit des temps. L’individu, quant à lui, n’est que le produit de cet héritage, une cellule dans un corps duquel il tire toute sa substance.

La conception que se fait Lionel Groulx de la nation canadienne-française présente de nombreuses similitudes avec ces théories organicistes. En fait, puisqu’il ne peut fonder son nationalisme sur l’existence politique d’une nation, contrairement à Maurras et Barrès, ses emprunts aux théories herderiennes, bien qu’ils ne furent jamais admis, sont plus nombreux et plus marqués. En effet, pour Groulx, la nation est un véritable «être ethnique(7)», constituant la «fusion de toutes les consciences, de toutes les volontés individuelles.(8)» Comme nous l’avons déjà indiqué, la nation selon Groulx possède sa propre âme et, à la manière d’un organisme vivant, évolue et se perpétue par le biais de la culture, de la foi catholique et de la langue française. Comme Maurras et Barrès, cette conception organiciste constitue la base des idées qui viendront étayer le nationalisme groulxien. À commencer par la notion de race, corollaire de l’organicisme et sorte de déviation des idées de Herder.

La race

Il est facile de franchir le pas qui sépare l’idée organiciste de la nation d’une conception de celle-ci fondée sur la race. Si Herder n’a jamais traversé clairement cette ligne, Maurras, Barrès et Groulx n’hésitèrent pas à le faire, ce qui, faut-il le préciser, demeurait étroitement lié à l’esprit du temps. Pour les trois intellectuels, nation et race sont deux concepts qui tendent à s’assimiler. Alors que Maurras nous parle de la race latine, baignée dans l’héritage classique et descendante directe des Romains, donc en opposition à la race barbare germanique, Barrès tend à faire coïncider son idée de la race avec celle de la France. Ainsi la race française serait-elle le résultat de l’accumulation, sur plusieurs dizaines de générations, d’un héritage commun transmis par le sang et la terre. Avec le temps, l’individu acquiert des «dispositions biologiques» qui en font un membre à part entière de la race française. Mais si dans ces deux cas le recours au concept de race est plus ou moins sous-entendu, il va déjà tout autrement de l’abbé Groulx, dont les références sont abondantes à travers l’œuvre, comme en témoignent deux ouvrages intitulés respectivement La naissance d’une race et L’appel de la race. Qui plus est, il fait référence aux particularités physiques de la race canadienne-française, lorsqu’il déclare que «distinct, nous le sommes, non seulement par le pays, par l’allégeance politique, par une histoire et des traditions qui nous sont propres, mais aussi par des caractères physiques et moraux déjà fixés.(9)»

S’il est possible pour Maurras, Barrès et Groulx de définir la race en fonction de ses caractéristiques propres, celle-ci peut également l’être par rapport à «l’autre», à «l’étranger» et au «métèque», pour reprendre les mots de Maurras lui-même. À ce point-ci, la frontière avec les théories ouvertement racistes est extrêmement ténue, voire allègrement transgressée. Par exemple, Maurras attribuait les malheurs de la France aux «quatre états confédérés»: les francs-maçons, les juifs, les protestants et les métèques. Pour lui donc, la race française se définissait en opposition à ces groupes qu’il importait d’évincer de toutes fonctions de pouvoir. Ce sentiment de persécution, jumelé à la définition de soi-même par opposition à «l’autre», est également très présent chez Groulx. Peut-il en effet être plus clair que lorsqu’il évoque, en parlant des «Anglais», le «pouvoir de quelques milliers de persécuteurs d’écraser une race qui plonge ses racines au plus profond du sol canadien(10)»? Dans son ouvrage sur le chanoine, Gérard Bouchard a relevé plusieurs passages teintés d’un racisme à forte saveur biologique, notamment sur les noirs et les autochtones(11). Ainsi, à l’instar de Maurras, Groulx a tendance à définir la race canadienne-française et ses attributs par opposition à d’autres groupes ethniques. Cela dit, dans le contexte nord-américain, où le fait canadien-français risque d’être submergé par l’écrasante majorité anglo-saxonne, on peut comprendre, sans justifier son racisme, que l’abbé ait été porté à définir la race par rapport à «l’autre», tout autant qu’en insistant sur son caractère propre. Cela cadre bien avec la notion de survivance dont il a été question plus haut et qui cherche avant tout à «se concentrer sur l’impératif de la préservation culturelle.(12)»

Organisation sociale et politique: convergences et divergences

Nous avons évoqué plus haut que Maurras préconisait un retour à la monarchie, seule garante du respect de l’ordre social naturel. Il ne faut cependant pas trop se formaliser du régime politique comme tel, mais bien porter une attention particulière à la vision de la société et de la politique qui se dégage d’une telle prise de position. En effet, le système monarchique, pour Maurras, représente le moyen politique de fins sociales beaucoup plus profondes et vise avant tout à restaurer un ordre perdu. Premièrement, le royalisme est perçu comme le mode d’organisation hiérarchique naturel de la société, l’autorité du roi permettant la pleine et unanime expression du génie national. Ensuite, la monarchie exclut le régime des partis, introduit par la Révolution française et conspué par Maurras puisque diviseur et servant l’intérêt particulier au détriment du collectif. Finalement, la monarchie permet de réserver l’État à une élite dirigeante, sorte d’aristocratie. Maurras est dégoûté par l’appareil administratif démesuré que la démocratie parlementaire nécessite. Bref, l’objectif de Maurras est de faire «table rase d’un siècle d’histoire [et de restaurer] une forme de société qui est à peu de chose près celle de l’ancienne France.(13)»

Le retour en arrière souhaité par Maurras se veut aussi une réaction contre la modernisation et l’industrialisation. Dans une perspective régionaliste, le fondateur de l’Action française désire que la société se recentre sur ses points de repères traditionnels. En premier lieu, la campagne et la petite exploitation familiale doivent être remises en valeur, loin des tourments potentiellement révolutionnaires de la ville et de la grande industrie. Cela cadre parfaitement avec le désir d’enraciner la population dans le sol, dont la valeur symbolique, en tant que dépositaire de l’héritage des anciens, est énorme dans la pensée maurrassienne. Le monde rural permet aussi un meilleur encadrement des esprits par l’Église. En effet, il est clair dans la pensée de Maurras que la religion catholique doit retrouver ses prérogatives sur la formation de la jeunesse, le maintien de l’ordre et la transmission des valeurs de la foi, mais aussi de la nation.(14) Ensuite, les relations de travail doivent être envisagées dans un cadre corporatiste, conformément aux structures d’Ancien régime. Ainsi, la société se trouve entièrement soumise à l’autorité du roi, encadrée par l’Église et entraînée par l’élite pour le plus grand bien du devenir national.

La pensée barrésienne est plus fluctuante, et en cela ne peut être comparée à celle de Maurras, pour qui «l’élaboration d’une doctrine occupe les dix première années de son existence et font d’elle, dès ses commencements, un mouvement intellectuel et hautement didactique.(15)» Cela dit, on peut affirmer que les idées de Barrès relèvent davantage d’un compromis, ou plutôt d’une hésitation, entre tradition et modernité. Barrès élabore, en 1898, le programme politique socialiste-national, qui rend bien compte de son désir de composer avec les nouvelles réalités sociales. Parallèlement, Barrès demeure très attaché à la terre, qui transmet aux générations futures les enseignements des ancêtres et l’âme de la nation. Contre l’individualisme libéral, il préconise une soumission complète à l’esprit national, fibre unique dont est fait l’individu. En ce sens, Barrès véhicule un conservatisme qui cadre mal avec son projet socialiste-national, qui contient notamment de nombreux appels à la violence et à l’élan vital, préfigurant étrangement la rhétorique fasciste à venir(16). Qui plus est, sur le plan politique, Barrès espère la venue d’un chef qui incarnera l’âme de la nation. Comme il le dit lui-même, «on veut remettre le pouvoir [au chef], parce qu’on a confiance qu’en toute circonstance il sentira comme la nation.(17)»

Cela dit, Barrès demeure avant toute chose un écrivain, contemplatif sinon romantique; la cohérence théorique n’est pas son premier souci. Néanmoins, son attachement à la religion catholique est sincère en ceci qu’elle fait partie intégrante de l’héritage national. Couplé à son insistance sur le sol et le sang de la nation, cet attachement l’oriente davantage vers un passé mythique d’où son nationalisme tire toute sa substance. Cependant, sur la question de la religion, il est important de mentionner qu’il la conçoit, à l’instar de Maurras, davantage comme un outil au service de la nation qu’un véritable guide spirituel, «la terre et les morts» suffisant à cette tâche. En définitive, il semblerait que la pérennité de son nationalisme fut davantage le fait de sa puissance évocatrice que de son degré de finition théorique.

Cette puissance évocatrice touchera Groulx lui-même, qui affirma souvent avoir lu Barrès. Nous avons déjà parlé des ressemblances frappantes qui existaient entre les deux penseurs sur la nature organique de l’enracinement de l’esprit de la nation dans le fond de chaque individu. Plusieurs points de divergences existent néanmoins, à commencer par le rôle de la religion catholique dans le devenir national. En effet, à la vision foncièrement pragmatique de l’Église des deux nationalistes français, Groulx en oppose une davantage axée sur la foi en elle-même. Bien entendu, cela peut être attribuable à sa condition première, celle d’abbé, ou encore à la prégnance de l’ultramontanisme dans la pensée nationaliste canadienne-française. La foi représente chez Groulx la tradition et en ce sens elle est le principal vecteur du Volksgeist canadien-français. De plus, les représentants de l’Église sont cette élite, présente aussi chez Barrès et Maurras mais incarnée par l’aristocratie, qui doit colporter le message inscrit dans l’organisme national. Comme le mentionne Frédéric Boily, «le premier appelé dans l’entreprise de relèvement national demeure le prêtre […] parce qu’il aurait historiquement rendu possible la survivance canadienne-française.(18)» Cela dit, la différence concerne plus la forme que le fond, les trois nationalistes reconnaissant la nécessité d’une élite porteuse de l’âme de la nation et donc de candidats idéals à l’encadrement de la société.

Sur un plan plus concret, celui de l’organisation sociale et politique, la pensée de Groulx présente également de nombreuses similitudes avec celles de Barrès et Maurras. Premièrement, Groulx privilégiait une nation axée sur la terre et le monde rural. Dans le même sens, il préconisait une décentralisation et un régionalisme qui impliquait un certain effacement de l’État. L’encadrement de la société revenait à l’Église, qui devait assumer l’éducation en plus de la gouvernance spirituelle. Sur le plan des relations entre les différentes classes sociales, Groulx favorisait un corporatisme qui permettait non seulement d’éviter les conflits, mais également de libérer les forces afin qu’elles puissent se consacrer plus entièrement à l’édification et à la défense de la nation. Coiffant cette société, Groulx, en réaction au libéralisme politique ambiant, voyait d’un bon œil la présence d’un chef autoritaire et bienveillant qu’il croira un instant être Duplessis, avant d’être amèrement déçu. En effet, il ne s’agit pas pour Groulx de placer à la tête de la nation un bon gestionnaire, mais bien quelqu’un qui soit capable d’incarner à lui seul l’esprit national. En définitive, et sans aller aussi loin que Maurice Torrelli, qui affirmait qu’ «à suivre la méthode et la logique du raisonnement, à lire les pages de Groulx et de Maurras, on pourrait les confondre(19)», il est impossible de passer sous silence les profondes similitudes qui existent entre l’État de Groulx et les modèles de Maurras et Barrès.

Conclusion

Aujourd’hui, les idées de Maurras, Barrès et Groulx sont largement discréditées. Les fascismes, italien et surtout allemand, ont montré où elles pouvaient conduire. On l’a déjà dit, la frontière entre une conception organiciste de la nation et une autre fondée sur la race est relativement ténue. Il serait cependant abusif de porter au crédit de ces penseurs l’éclosion du fascisme, même s’ils ont pu, indirectement, y contribuer(20). Quoi qu’il en soit, et c’est là selon nous tout l’intérêt de notre article, ces conceptions organicistes de la nation et de l’identité nationale persistent encore de nos jours. Les formes sous lesquelles elles se manifestent ne sont que très rarement – heureusement – aussi radicales que celles présentes dans la pensée de Maurras, Barrès et Groulx. Néanmoins, les audiences sur les accommodements raisonnables, au Québec, furent un lieu idéal à l’expression de certaines de ces idées. Ignorer ou rejeter du revers de la main l’existence de ces conceptions relève de l’aveuglément.

Notes

(1) Frédéric BOILY, La pensée nationaliste de Lionel Groulx, Sillery, Septentrion, 2003, coll. «Cahiers des Amériques», p. 24.
(2) Eugen WEBER, L’Action française, trad. de l’anglais par Michel Chrestien, Paris, Fayard, 1985, coll. «Pluriel», p. 571.
(3) Noberto BOBBIO, cité dans F. BOILY, «Lionel Groulx et l’esprit du libéralisme», Recherches sociographiques, XLV, 2 (2004), p. 242-243.
(4) Charles MAURRAS, cité dans Maurice TORRELLI, «Charles Maurras et le nationalisme canadien français», L’Action nationale, LXVII, 2 (1977), p. 106.
(5) Maurice BARRÈS, Scènes et doctrines du nationalisme, tome 1, éd. définitive, Paris, Plon, 1925, p. 8.
(6) Idem.
(7) Lionel GROULX, cité dans F. BOILY, La pensée nationaliste…, Op. cit., p. 25.
(8) Gérard BOUCHARD, Les deux chanoines: contradiction et ambivalence dans la pensée de Lionel Groulx, Montréal, Boréal, 2003, p. 139.
(9) L. GROULX, cité dans Ibid., p. 145.
(10) L. GROULX, L’Appel de la race, 5e éd., intro. de Bruno Lafleur, Montréal et Paris, Fides, 1956, Coll. «Nénuphar/Les meilleurs auteurs canadiens», p. 235-236.
(11) G. Bouchard, Op. cit., p. 147.
(12) Raphaël CANET, Nationalismes et société au Québec, préface de Gilles Bourque, Outremont, Athéna, 2003, coll. «Mondialisation, citoyenneté, démocratie», p. 162.
(13) Pierre MILZA, Fascisme français: passé et présent, Paris, Flammarion, 1987, p. 67
(14) Cela peut sembler paradoxal lorsqu’on pense à la condamnation de l’Action française par le Vatican en 1926. Cependant, bien qu’un rôle de premier plan ait été réservé à l’Église dans le projet maurrassien, il n’en demeura pas moins clair que la nation ait été placée au-dessus d’elle, ce qui ne pouvait être consenti par les autorités ecclésiastiques.
(15) E. WEBER, Op. cit., p. 19.
(16) Cette interprétation donna d’ailleurs lieu à un intense débat, faisant toujours rage aujourd’hui, et qui débuta avec la publication d’un ouvrage de Zeev Sternhell qui établissait clairement la filiation entre Barrès, entre autre, et le fascisme. Sur ce sujet, voir Z. STERNHELL, Maurice Barrès et le nationalisme français, Paris, Armand Colin et Fondation nationale des sciences politiques, 1972, 396 p., et P. MILZA, Op. cit., 465 p.
(17) M. BARRÈS cité dans F. BOILY, La pensée nationaliste…, Op. cit., p. 132.
(18) F. BOILY, Ibid., p. 135.
(19) M. TORRELLI, « Art. cit. », p. 112.
(20) Cela s’applique évidemment davantage à Maurras et Barrès qu’à Groulx, ne serait-ce que pour des raisons géographiques.

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