Rédigé vingt ans après la publication du rapport Brundtland, qui a consacré le terme de développement durable, ce texte retrace brièvement l’évolution de ce concept tridimensionnel et de son difficile et nécessaire passage à l’action au moyen de l’Agenda 21.
Louise alias Aussiegall, Laceflower abstract
– Fleur de dentelle abstrait, 2007
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Le développement durable, selon le rapport Brundtland, «est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs(1)». L’expression développement durable, viable ou soutenable, (sustainable development en anglais):
«exclut deux positions extrêmes que sont l’idéologie de la croissance économique à outrance d’une part, et l’écologie très profonde de l’autre, tout en étant assez vague et englobant pour pouvoir inclure les positions de la plupart des environnementalistes, des écologistes et des alternatifs. C’est un cri de ralliement pour ceux qui sont intéressés à travailler au développement et à la protection de l’environnement, à l’harmonisation de l’économie et de l’écologie dans une perspective de justice et d’équité sociale(2)»
Le concept de développement durable comme le montre la Figure I, possède donc trois dimensions: économique et développementale, écologique et environnementale, et enfin, sociopolitique et éthique(3).
Bref historique
Un bref historique du concept de développement permet de comprendre davantage celui de développement durable. Le développement international en tant qu’activité publique distincte a commencé par un programme lancé par le président des États-Unis, Harry Truman, lors de son discours inaugural en 1949. Sylvie Brunel affirme que le président américain a évoqué la nécessité d’apporter une aide économique aux nations «sous-développées» avec l’objectif d’empêcher les «pays pauvres de basculer dans le camp du communisme»(4). Le développement tel que prôné par Truman était stratégique car le gouvernement américain voulait garder et accroître son influence dans les pays sous-développés, dans un contexte international marqué par la guerre froide. Le concept de développement est donc «un produit de la guerre froide, et sous-entend que les pays pauvres ou sous-développés doivent forcément connaître un cheminement identique à celui des pays riches, qui les conduise de la pauvreté à l’entrée dans une société de consommation(5)». Au début des années 1950, le sous-développement se définissait par une «une économie primitive et stagnante(6)», l’indicateur servant à mesurer le niveau de développement à ce moment là étant la performance de l’économie mesurée à partir du produit intérieur brut (PIB).
Dès la fin des années 1940 jusqu’au début des années 1970, la croissance et la performance économiques ont été au cœur du concept de développement. Suite à l’échec du sommet de Nairobi en 1982, l’ONU commande un rapport sur l’écodéveloppement, un concept mis de l’avant par Ignacy Sachs durant les années 70, et elle crée à cette fin une commission présidée par Gro Harlem Brundtland composée aussi bien de personnes provenant du Nord que du Sud. C’est cette commission qui a produit le fameux rapport Brundtland, jetant les bases de ce qu’on appelle en anglais le sustainable development(7), concept se résumant à mettre en œuvre des politiques économiques efficaces, socialement équitables et écologiquement acceptables. Le concept de «développement durable» avait été proposé pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation publiée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN, devenue par la suite l’Union mondiale pour la nature), par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le concept de développement durable a émergé subitement dans un contexte international particulier de mondialisation et de guerre froide et a fait l’objet d’une attention accrue depuis deux décennies. Il a été popularisé dans les années 1990, à cause de la guerre froide, du sommet de la Terre de Rio de 1992, et de la crise de la dette qui était apparue dans les années 1970(8). Ce concept de développement durable doit donc son émergence et son succès fulgurant à plusieurs situations économiques et sociopolitiques spécifiques.
Écodéveloppement ou développement durable
Avant le concept de développement durable, celui d’écodéveloppement avait été concocté. L’écodéveloppement préfigure et est en même temps un concurrent de l’expression de développement durable ou soutenable(9). Pour Ignacy Sachs, repris par Sylvie Brunel(10), le concept d’écodéveloppement implique une hiérarchisation des objectifs: d’abord «le social, ensuite l’environnement, et enfin seulement la recherche de la viabilité économique, sans laquelle rien n’est possible». Cependant, ce concept ne fit pas l’unanimité et ne gagna pas la faveur des milieux intéressés. C’est plutôt la notion de soutenabilité (sustainability) qui fut adoptée. En 1987 donc, c’est le concept de développement soutenable ou durable plutôt que celui d’écodéveloppement qui a obtenu un grand succès grâce au rapport Brundtland. Plusieurs facteurs sont à la base de ce succès. Vaillancourt affirme que selon Herman Daly et John Cobb Jr, le succès du concept est attribuable au fait que «les rédacteurs du rapport Brundtland l’ont intentionnellement voulu plutôt vague, et n’ont pas établi de forte distinction entre croissance et développement, et entre soutenabilité forte et soutenabilité faible.(11)»
À Rio en 1992, le concept de développement durable est consacré définitivement par 182 États lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, ce qui témoigne de l’importance et de l’appui accordés au concept. Il y a alors un certain accord parmi ceux qui s’intéressent aux questions de justice socio-économique internationale et de protection de l’environnement. La Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm en 1972, et celle de Rio sur l’environnement et le développement en 1992, ont été des étapes cruciales, bien que limitées, dans la mise en marche du développement durable(12). Cependant, le développement durable, même adopté à Rio par les 182 États présents, n’a pas donné une place aussi importante au volet social qu’aux volets économique et environnemental. Il a fallu attendre le Sommet mondial sur le développement social tenu à Copenhague en 1995 pour voir le volet social s’approfondir. La notion de développement social renvoi à «une approche intégrant l’économique et le social et à une volonté de valorisation des ressources économiques, sociales, culturelles d’une société, notamment les groupes les plus vulnérables(13)».
En 1987, le rapport de la Commission mondiale pour l’environnement et le développement dirigée par Mme Brundtland, «mandatée par la résolution 38/161 de l’Assemblée Générale des Nations Unies(14)» propose de mettre en œuvre le concept de développement durable. Le concept combinait de manière ingénieuse «les messages de croissance économique de l’époque Truman et les messages anti-croissance du Club de Rome et du mouvement écologiste(15)». Ce concept novateur proposait :
«une croissance économique dynamique et saine, respectueuse de critères sociaux et environnementaux minimaux : limiter les impacts négatifs de la croissance économique sur la condition sociale des travailleurs et sur l’environnement, proposer des alternatives au modèle libéral actuel afin d’obtenir un développement plus respectueux de notre planète, plus solidaire avec les pays du Sud et aussi solidaire vis-à-vis des générations futures(16)»
Les trois dimensions du développement durable
Le rapport de la commission Brundtland identifie clairement les trois dimensions majeures du développement durable: la dimension économique, la dimension écologique et la dimension sociale. Le concept implique aussi des sous-dimensions sociopolitiques et éthiques, particulièrement l’équité sociale, comme l’ont indiqué plusieurs des commentateurs qui ont analysé ce document. C’est un concept qui permet d’aller au delà des principes économiques traditionnels(17). Pour Redclift, le développement durable doit «prendre en compte les interconnections et l’encastrement de la société humaine dans l’écologie naturelle.(18)»
Donc, bien plus que de simplement proposer une concordance des points de vue trop souvent opposés des protecteurs de l’environnement et des défenseurs du développement économique, le développement durable vient mettre l’être humain en plein cœur de la notion de développement. C’est donc dire en somme que «le développement durable est avant tout une forme de développement en faveur de la qualité de vie(19)». Il tient compte notamment d’un «ensemble de préoccupations sociopolitiques et éthiques telles que l’équité, le partage, la solidarité, la lutte contre la pauvreté, la démilitarisation et la paix(20)».
Plusieurs auteurs voient dans le développement durable un projet essentiellement sociétal, un moyen qui permettra de résoudre les difficultés importantes auxquelles font face les pays du Nord et surtout ceux du Sud, à cause des crises socio-économiques de plus en plus fréquentes qui les affligent:
«Le développement durable est un cri de ralliement rassemblant toutes sortes de partenaires possibles, par le fait qu’il permet une espèce de compromis entre des choix difficiles à concilier à priori, que sont le développement et l’environnement, l’éthique et la politique, la nature et la culture, la pauvreté et les ressources des pays du Sud, et l’idéologie de compétitivité et de surconsommation des pays du Nord(21)»
La notion de développement durable a fait l’objet de plusieurs recherches concrètes, et cela dans des domaines d’application se rapportant à l’économie, à la politique, à la sociologie, et à plusieurs autres sciences sociales et naturelles.
Cependant, malgré des recherches pluridisciplinaires et transdisciplinaires sur le sujet, le développement durable reste un «concept polysémique» dont l’opérationnalisation fait toujours l’objet de discussions entre spécialistes et praticiens venus d’horizons divers.
Il n’y a pas de doute que le concept de développement durable, avec ses trois dimensions et ses différentes sous-dimensions, est manifestement un concept plutôt large. Cependant, plusieurs efforts ont été faits pour définir et analyser le concept de développement durable, dans le but d’écarter certaines interprétations ayant pour effet de vider le concept de son contenu, même si cet effort de définition et de dimensionalisation du concept ne répond pas nécessairement à la question de sa mise en œuvre qui est tout aussi importante que ses aspects théoriques et conceptuels préalables. Rarement un concept n’aura connu un tel engouement dans autant de disciplines différentes, révélant par là même son caractère éminemment multidimensionnel et transdisciplinaire: géographie, aménagement du territoire, urbanisme, économie, sciences de la terre et de l’environnement, sciences politiques, etc.(22).
Fonctions du développement durable
Sur le plan sociologique, le concept remplit des fonctions distinctes pour plusieurs catégories différentes d’acteurs économiques et sociopolitiques dans les domaines de l’environnement et du développement.
«Le développement durable peut être compris comme pouvant jouer quatre rôles à savoir: 1) celui d’une idéologie environnementaliste; 2) celui d’une mode dans le domaine du développement ou de pivot symbolique dans les conflits au sujet du développement; 3) celui d’un poteau indicateur servant à identifier et à évaluer les politiques et les programmes de développement et enfin 4) celui d’une catégorie théorique(23)»
En plus de jouer plusieurs rôles, le développement durable remplit aussi d’autres fonctions: entre autres, il y a une fonction
1) stratégique en orientant les actions politiques et sociales qu’il favorise ou induit; 2) idéologique; il est porteur de valeurs: la démocratie, la solidarité inter et intra générationnelle, le principe de précaution, l’équité, la justice; 3) instrumentale: il peut être utilisé pour valider des décisions en offrant un cadre de référence permettant le traitement des controverses qui lui sont inévitablement liées; 4) heuristique: il permet de structurer la recherche, les découvertes, les savoirs à maîtriser(24).
Pour Huybens et Villeneuve, le concept de développement durable peut se résumer comme suit: l’intégrité écologique est une condition, l’efficacité économique un moyen, le développement social un objectif et l’équité, tout à la fois une condition, un moyen et un objectif(25).
Critiques du développement durable
Malgré la richesse de ce concept et l’engouement qu’il suscite, plusieurs écrits sur le développement durable sont critiques à son égard. Certains auteurs pensent que ce concept n’est qu’un «leurre», et que tout développement porte préjudice à l’environnement, ou se fait au détriment de l’environnement. Parmi ceux-ci, on peut citer Serge Latouche pour qui ce concept est un alibi, un piège, en somme un concept controversé et contestable(26). D’autres auteurs abondent dans le même sens:
«c’est un concept difficile d’application», parce que: 1) le développement durable vise des objectifs globaux dans une perspective temporelle longue […] or les décisions et les projets de développement s’appliquent localement et en fonction de besoins à court terme; 2) le développement durable doit avoir fait ses preuves dans le temps… Or, nous vivons dans un monde où le changement s’accélère à tous les niveaux et où il est difficile de miser sur la pérennité»; 3) tant que les catastrophes ne sont pas imminentes, les décideurs n’ont pas la motivation de changer leur façon de faire; 4) les actions de développement ont rarement des effets spectaculaires à court terme et il est difficile de se faire du capital politique sur des résultats qui prendront des décennies à se manifester(27)».
Dans la même veine, l’économiste Vivien affirme que ce concept doit «être considéré comme un problème et non comme une solution(28)». Pour Theys, ce concept est «un principe normatif sans norme(29)». Sylvie Brunel voit dans «le triptyque économie-social-environnement du développement durable un trépied déséquilibré(30)». Elle se justifie en évoquant le fait que sous l’influence des ONG écologistes, le pilier environnemental s’est imposé comme primordial, contribuant alors à mieux désavouer l’idéologie de la croissance économique. Vivien revient à la charge en affirmant que «les avis divergent et la concurrence est rude pour donner un contenu normatif au développement soutenable, viable ou durable(31)». Manifestement, il y a une polarisation des débats sur ce concept.
Mais comme le disent Huybens et Villeneuve, en matière de développement durable, et parce qu’il faut inévitablement concilier les enjeux qui ne vont pas forcément dans le même sens, les controverses sont fort fréquentes, inévitables et surtout souhaitables(32). Bref, ce concept ne laisse pas indifférent parce qu’il évoque un sujet important pour tous, la question du bien-être des générations humaines actuelles et futures.
Conclusion: le passage à l’action par l’Agenda 21
Chacun y va de ses interprétations, qui peuvent entraîner de potentielles dérives du concept. Mais le concept de développement durable possède un outil empirique qui permet d’éviter les dérives dans les interprétations du concept, et qui aide à sa mise en œuvre et à son application de manière concrète: l’Agenda 21, document de base du Sommet de Rio en 1992, fait passer le concept au niveau de l’action.
L’Agenda 21 à l’origine devait présenter 21 principes importants pour le XXIe siècle dans le domaine de l’environnement et du développement mais le document a pris plus d’ampleur que prévu et peut même aider à éclairer les différentes interprétations du concept de développement durable. Il comprend notamment l’énumération des problèmes critiques majeurs auxquels nous avons à faire face comme communauté globale en forte croissance démographique sur une petite planète aux ressources limitées.
Le développement durable peut donc être considéré comme un instrument qui prône «une rupture avec un modèle de développement industriel productiviste qui s’avère dépassé en regard des enjeux environnementaux actuels mais aussi en regard des promesses d’une répartition naturelle des fruits de la croissance(33)», comme le soulignent Gendron et Revéret. En outre, il témoigne d’un «nouveau paradigme de développement et d’une nouvelle conception du progrès dans laquelle la recherche du bien-être et de la qualité de vie prime sur l’atteinte d’un plus haut niveau de consommation(34)». En somme, ce concept «fait éclater des systèmes de pensée centrés sur l’économie ou sur l’écologie seulement en y intégrant une dimension humaine et en rendant logique l’idée qu’il faut se préoccuper des trois en même temps(35)».
Notes
(1) Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre avenir à tous , Québec, Éditions du fleuve, 1988, 454 p.
(2) VAILLANCOURT, Jean-Guy, « Réaliser le développement durable», Ecodécision , no 15, Hiver, 1995, pp. 24-25.
(3) Ibdem ., pp. 4.
(4) BRUNEL, Sylvie, Le développement durable, Paris, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 2004, 109 p.
(5) Ibid.
(6) DECOSAS, Josef, Le VIH et le développement . [en ligne] <http://www.ccisd.org/fra/f_documents/decosas.htm>. Consulté le 20 août 2005.
(7) BRUNEL, Sylvie, Le développement durable, Paris, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 2004, 109 p.
(8) Ibid.
(9) VIVIEN, Franck-Dominique, Un panorama des propositions économiques en matière de soutenabilité , 2004. [en ligne]. <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art1vol5no2/franck_dominique_vivien.html>. Consulté le 22 août 2005.
(10) BRUNEL, Sylvie, Le développement durable, Paris, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 2004, p. 28.
(11) VAILLANCOURT, Jean-Guy, « Réaliser le développement durable», Ecodécision , no 15, Hiver, 1995, pp. 4.
(12) BESSIE, Sophie, « Conférence de Rio : Quel bilan tirer ? ». Dans L’État de l’environnement dans le monde » sous la direction de M. Beaud, C. Beaud, M.L. Bouguerra, Paris, La Découverte, pp. 333-334.
(13) FUTURA-SCIENCES, Historique de développement durable . [en ligne] <http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier113-1.php >. Consulté le 22 août 2005.
(14) HUYBENS, Nicole et VILLENEUVE, Claude, La professionnalisation du développement durable : au-delà du clivage ou de la réconciliation écologie – économie . [en ligne] <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art12vol5no2/n_huybens_c_villeneuve.html>. Consulté le 22 Juillet 2005.
(15) DECOSAS, Josef, Le VIH et le développement . [en ligne] <http://www.ccisd.org/fra/f_documents/decosas.htm>. Consulté le 20 août 2005.
(16) LECOMTE, Tristan, Commerce équitable , Paris, Eyrolles Pratique, 2004, 191 p.
(17) GENDRON, Corinne et REVÉRÊT, Jean-Pierre, « Le développement durable », Économies et Sociétés, no 37, 2000, pp.111-124.
(18) REDCLIFT, Michael, Sustainable Development: Ex ploring the Contradictions , New York , Methuen , 1987, 217 p.
(19) VAILLANCOURT, Jean-Guy, Évolution conceptuelle et historique du développement durable, 1998. [En ligne]. <http://www.rncreq.org/pdf/Rapport%20DD.pdf >. Consulté le 27 juillet 2005.
(20) ROBITTAILLE, Jean, LAFLEUR, Marcel et ARCHER, Alexandre. Quelle éducation pour demain ? Réflexion sur le développement durable et l’éducation pour un avenir viable , Québec, ERE Éducation, 1998, 28 p.
(21) LÉLÉ, Sharachchandra, « Sustainable Development: A Critical Review », World Development, Vol.19, no.6, 1991, pp. 607-621.
(22) BOUTAUD, Aurélien, Le développement durable : penser le changement ou changer le pansement ? . [en ligne] <http://www.agora21.org/entreprise/these-ABoutaud-00.pdf >. Consulté le 25 août 2005.
(23) HAWKINS, Ann et BUTTEL, Fred, « Sustainable Development», Concise Encyclopedia of Participation and Co-Management, sous la direction de G. Szell (ed), Berlin – New York , Walter de Gruyter, 1992, pp. 831-841, p. 831.
(24) HUYBENS, Nicole et VILLENEUVE, Claude, La professionnalisation du développement durable : au-delà du clivage ou de la réconciliation écologie – économie . [en ligne] <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art12vol5no2/n_huybens_c_villeneuve.html>. Consulté le 22 Juillet 2005.
(25) Ibid.
(26) LATOUCHE, Serge, « Développement durable : un concept alibi. Main invisible et mainmise sur la nature », Revue Tiers-Monde , tome XXXV, no 137, 1994, pp. 77-94.
(27) VILLENEUVE, Claude, « Le Saguenay-Lac-Saint-Jean, une région-Laboratoire pour le développement durable », Ecodécision, no 15, Hiver, 1995, pp. 87-90.
(28) VIVIEN, Franck-Dominique, Un panorama des propositions économiques en matière de soutenabilité , 2004. [en ligne]. <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art1vol5no2/franck_dominique_vivien.html>. Consulté le 22 août 2005.
(29) THEYS, Jacques, L’approche territoriale du développement durable, condition d’une prise en compte de sa dimension sociale , 2002. [en ligne] <http://developpementdurable.revues.org/document1475.html>. Consulté le 23 juillet 2005.
(30) BRUNEL, Sylvie, Le développement durable, Paris, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 2004, 109 p.
(31) VIVIEN, Franck-Dominique, Un panorama des propositions économiques en matière de soutenabilité , 2004. [en ligne]. <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art1vol5no2/franck_dominique_vivien.html>. Consulté le 22 août 2005.
(32) HUYBENS, Nicole et VILLENEUVE, Claude, La professionnalisation du développement durable : au-delà du clivage ou de la réconciliation écologie – économie . [en ligne] <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art12vol5no2/n_huybens_c_villeneuve.html>. Consulté le 22 Juillet 2005.
(33) GENDRON, Corinne et REVÉRÊT, Jean-Pierre, « Le développement durable », Économies et Sociétés, no 37, 2000, pp.111-124.
(34) GENDRON, Corinne et REVÉRÊT, Jean-Pierre, « Vers Johannesburg. Le développement durable : slogan creux ou théorie révolutionnaire ? Le débat entre croissance économique et préservation de l’environnement reste entier », Le Devoir, 29 juin, 2002, p. B10.
(35) HUYBENS, Nicole et VILLENEUVE, Claude, La professionnalisation du développement durable : au-delà du clivage ou de la réconciliation écologie – économie . [en ligne] <http://www.vertigo.uqam.ca/vol5no2/art12vol5no2/n_huybens_c_villeneuve.html>. Consulté le 22 Juillet 2005.