Brigitte Bardot, blonde charnue et creuse si la chose est même possible, vient de se voir recommander 2 mois de prison et 15 000 euros d’amende pour «provocation à la discrimination ou à la haine raciale». C’est que récemment, Bardot s’est portée à la défense des animaux sacrifiés dans le cadre de l’Aïd el-Kebir, l’une des plus grandes fêtes de la religion musulmane. Jusqu’ici, rien de trop scandaleux. Or voici comment elle conclut son message : «Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population [la communauté musulmane de France] qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes.» Pauvre et sombre conne. C’est la cinquième fois qu’elle est condamnée pour ce genre d’intervention. Son mari, un sympathisant assumé de l’extrême droite française, doit être satisfait. Comment peut-on en arriver à militer en faveur des droits des animaux tout en déniant à certains humains, préalablement ciblés, différenciés, ceux qui leur reviennent? On fait comment pour aller si loin dans l’inconséquence?
Une journée dans la vie de Bardot:
8.00: Injection de Botox.
10.00: Arrivée sur la banquise. Don de caresses et d’affection aux blanchons.
12.00: Retour à Paris. Déjeuner. Au menu, foie gras.
13.00: Visite de la cité de Chêne-pointu, en banlieue de Paris. Discours sur la nature parasitaire de la communauté musulmane en sol français. Appel à leur expulsion du territoire.
15.00: Galeries Lafayette. Séance d’autographes sur photos de blanchons.
20.00: Dîner chez Jean-Marie Le Pen. À proscrire: vins étrangers.
23.00: Sommeil paisible.